Martin Stricker à l’entraînement pour les Championnats du monde

• 10 mars 2015

Winter is coming

Si pour certain l’hiver est synonyme d’hibernation sous les couvertures, d’autres n’attendent plus qu’une chose : enfiler la combi pour dévaler les pistes plein gaz en s’envoyant une bonne dose d’adrénaline. Membre de l’équipe suisse de ski aux côtés de Marc Rochat, Martin Stricker s’est fixé un objectif ambitieux pour la saison à venir : participer aux Championnats du monde.

Son retour sur les lattes en 2014 – après deux saisons « off » dues à une blessure au genou – a redonné à Martin confiance et motivation. Une 5ème place lors de la Coupe d’Europe à San Vigilio en Italie ainsi qu’aux Championnats suisses Elite à St-Moritz, lui permet d’envisager de bons résultats pour 2016. Spécialiste du Slalom, adepte du Géant et du Super G, le Vaudois de 23 ans espère se hisser dans le TOP-10 durant la Coupe d’Europe pour pouvoir s’aligner au niveau mondial.

Pour atteindre ses ambitions, Martin sait qu’il doit redoubler d’effort et intensifier ses entraînements autant sur les skis qu’en salle de sport. Grâce à sa campagne de crowdfunding sur I believe in you, le skieur a réuni plus de 6’000 CHF pour se refaire une santé. Car dans l’élite du ski suisse, la forme physique est aussi importante que la détermination. Martin nous invite à l’entraînement.

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Citius, altius, fortius

Pour ceux qui ne pratiquent plus le latin, le Vaudois nous traduit cette devise olympique qu’il se répète tel un mantra en vue de la saison à venir : « plus loin, plus haut, plus fort » – qu’on peut aussi traduire par… « au taquet ! ». Entre les sessions d’hiver sur neige et d’été au sec, Martin s’impose un entrainement aussi soutenu que diversifié. Car pour amorcer un virage à plus de 100km/h, mieux vaut avoir des cuisses en béton.

« En regardant un course de ski, on n’imagine pas le travail derrière ces ’60 secondes’ de descente. Dans un virage en “clean carving“, le poids de notre corps est au moins multiplié par trois. Sans parler des compressions et des sauts. Nous devons préparer notre corps à résister à ces contraintes en faisant un entraînement physique poussé et des soins professionnels ».

Jusqu’à maintenant, Martin s’est entrainé par ses propres moyens. Une session de roller aérien accroché à sa KiteWing (un truc de ouf !), descente en VTT dans les bois, travail d’équilibriste et d’agilité entre slackline et trampoline, renforcement musculaire avec des poids et des gros ballons, etc. Mais pour passer à la vitesse supérieure, Martin aimerait s’offrir un abo au fitness pour profiter de machines spécifiques et bénéficier de soins plus réguliers chez l’osté et le physio.

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La relève suisse du ski alpin

Si deux mois d’école de recrue à Macolin parmi les sportifs d’élite ont constitué une bonne remise en forme estivale, Martin sait que ce n’est que le début des festivités. Grâce au soutien de nombreux donateurs qui ont bien perçu son potentiel – parmi lesquels la talentueuse Dominique Gisin –, Martin va pouvoir commencer un entraînement spécifique digne d’un vrai pro.

On espère que le succès de cette première campagne annonce de prochains podiums pour Martin. Le jeune sportif, qui fêtera ses 24 ans le 19 novembre prochain, fait partie de la relève suisse et ses nouvelles perspectives d’entraînement lui permettront de se rapprocher de son rêve : les Championnats du monde.

En attendant de le voir à l’œuvre sur ses lattes, ne manquez pas sa vidéo de campagne de crowdfunding. Ce n’est pas tous les jours qu’on voit un skieur chanter et jouer de la guitare. Et en plus, il imite super bien Darius.

Soutenez Martin Stricker dans ses entraînements en suivant ses performances via sa page Facebook.

L’équipe Rosti

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