Jeudi 20 novembre: Où en est votre moustache?

Pourquoi les hommes se laissent-ils pousser la moustache en novembre ?

Et si vous (oui vous !) Messieurs, vous vous laissiez porter par le vent du changement ?

Et en ce mois de novembre rien de tel que d’arborer fièrement au-dessus de votre lèvre supérieure une… Moustache ! C’est en tout cas l’idée originale de la Fondation Movember, l’une des plus importantes organisations internationales qui aurait vu plus de 4 millions d’hommes sacrifier leur barbe de 3 jours depuis sa création en Australie en 2003.

Mais, me direz-vous, pourquoi vouloir volontairement ressembler à Jean-Claude Dusse ?

Vous l’aurez compris, l’objectif de cette fondation n’est pas d’imposer un nouveau diktat esthétique à nos compagnons (bien que la moustache ait son public féminin) mais revêt une ambition bien plus noble : celle de faire changer significativement et durablement le visage de la santé masculine. Un appel lancé à la gente masculine afin de sensibiliser et récolter des fonds pour le financement de programmes de santé permettant l’amélioration des conditions de vie des hommes atteints du cancer de la prostate ou des testicules. S’agissant de la forme de cancer masculin la plus fréquente et faisant autant de victimes que le cancer du sein chez la femme, le but de cette campagne est, par le biais des incontournables réseaux sociaux notamment, de pousser les hommes à prendre conscience et à comprendre les risques de santé auxquels ils pourront être confrontés à l’avenir.

A ce jour, la communauté Movember aurait récolté plus de 409 millions d’euros ayant permis le financement de plus de 800 programmes dans 21 pays. Sans surprise, ce sont les Etats-Unis qui enregistrent le plus grand nombre d’inscrits, près de 41’000, pour une somme qui s’élève à 484’000 euros. En Suisse, ce sont près de 12’000.- CHF qui ont été gagnés par les 1’200 inscrits.

Très prochainement, l’attention se portera particulièrement sur la communauté de recherche franco-suisse sur le cancer de la prostate, Movember ayant annoncé l’investissement de 1,5 million d’euros dans un essai clinique susceptible de freiner la progression mortelle du cancer de la prostate.

Comment avoir une belle moustache et ne pas se faire virer ou casser avec sa copine

N’est pas Tom Selleck qui veut ! Evitez le fashion faux pas !

Tout comme pour votre coiffure on ne laisse pas de place au hasard. A chaque forme de visage correspond sa moustache.

En pinceau, duc, magicien, mécanicien, connaisseur, camionneur, aristocrate ou rock star…

N’hésitez pas à consulter le guide des styles de moustache sur le site internet de la fondation et nul doute que votre bonne action se fera avec style !

Comment contribuer et s’impliquer à fond ?

Une campagne ludique, oui, mais qui obéit à des règles strictes.

1. Engagez-vous et changez le visage de la santé masculine en vous inscrivant sur movember.com;

2. Commencez le 1er novembre rasé de près et faites-vous pousser la moustache pendant 30 jours;

3. Messieurs, ne trichez pas, pas de barbes, pas de boucs, pas de fausses moustaches;

4. Utilisez le pouvoir de la moustache pour susciter des conversations sur la santé masculine et pour récolter des dons pour les cancers de la prostate et des testicules;

5. Un Mo Bro doit se conduire à chaque instant comme un vrai gentleman.

Si les Mo Bro (surnom attribué à ces nouveaux moustachus) tiennent le premier rôle dans la sensibilisation de l’opinion publique et la récolte des dons, le soutien des femmes, les Mo Sistas, s’avère également indispensable.

A noter qu’on évitera de se laisser pousser la moustache, une fausse bonne idée qui mettrait tout le monde à l’aise. En revanche, il est primordial d’encourager les hommes dans leur démarche, que ce soit par la récolte de dons ou en arborant un accessoire doté d’une moustache qui permettrait d’accroître la visibilité de Movember.

Messieurs, n’hésitez plus à franchir le cap !

Retrouvez le mouvement Movember suisse sur Facebook.

Camilla Barbezat

Camilla Barbezat

Titulaire d’un Bachelor en Relations Internationales à l’Université de Genève et d'un Master en Etudes Européennes à l’Institut européen de l’Université de Genève, Camilla Barbezat s’est particulièrement intéressée aux relations entre l’Union européenne et la Suisse. Respectivement stagiaire au sein d'un blog institutionnel, pigiste pour "Le Renard sur la lune" et pour le quotidien vaudois 24 Heures, elle est depuis novembre 2014 contributrice pour Rostigraben.