La Suisse et ses Suisses sont fiers d’être Suisses

• 4 décembre 2014

Suisses et fiers de l’être

Démarrer sa journée avec un Birchermuësli, écouter Stephan Eicher sur le chemin qui vous mène au travail, manger un émincé zurichois à midi, adoucir sa journée avec un bon carré (ou une plaque c’est selon) de chocolat, pour finir sa journée par une bonne raclette. Notre quotidien à tous non ?!

C’est une évidence, l’équipe de Rostigraben est Suisse et fière de l’être. Et vous ? A 90%, vous devriez nous répondre un grand OUI si l’on en croit le baromètre des préoccupations 2014 publié par le Crédit Suisse réalisé sur mandat par l’institut gfs.berne. Un record historique pour notre belle Confédération helvétique qui gagne 4 points d’amour par rapport à 2013 et 17 points si on remonte jusqu’en 1994, année où le Servette FC devenait champion suisse de football pour la 16ème fois (de tête, bien entendu).

On l’aime, mais pourquoi ?

Le cœur a ses raisons que la raison ignore, disait un certain Blaise Pascal. Toutefois, l’étude démontre que le sentiment de fierté ressenti par la population helvétique se reflète principalement sur les caractéristiques politiques et économiques de notre pays. Ainsi, la neutralité et l’indépendance se partagent la première place, récoltant chacune 96% des suffrages tandis que les droits populaires et la cohabitation des régions linguistiques complètent le podium.

Et si on se penche sur l’économie, on constate que l’horlogerie a le vent en poupe (96%) tandis que la recherche (91%), l’innovation et l’industrie (89% chacune) la talonne, réalisant également de très bons scores.

Fiers d’être Suisse ? OK, ça c’est fait. Mais comment le sentiment d’appartenance du citoyen se traduit-il ? En d’autres termes, est-ce l’appartenance à la commune ou au pays considéré comme un tout qui prime dans nos cœurs ? C’est la grande nouveauté qui ne cesse de se confirmer depuis 2011 : les études démontrent que les citoyens se sentent Suisses avant tout, reléguant l’appartenance communale ou cantonale au second plan.

Il aurait été impensable de s’appeler Rostigraben sans traiter de la question de…. la « barrière de rösti » évidemment ! Bonne nouvelle, elle est minime et on s’en réjouit. Alors que la neutralité est la force incontestée pour nos amis suisses alémaniques, les romands lui préfèrent la cohabitation des cultures. Un résultat plutôt encourageant non ?

Et les 10% qui restent ?

90%, c’est un bon score. Même très bon score. Mais comment motiver les 10% restant à être fiers d’être Suisses ? Les 100% seraient-ils à portée de main? Réalisé entre le 28 juillet et le 16 août 2014, le baromètre des préoccupations 2014 de l’institut gfs.bern questionnait 1010 personnes disposant du droit de vote et issues de toute la Suisse.

Et si celui-ci avait eu lieu, disons, le 23 novembre 2014 par exemple ? Après la victoire en Coupe Davis de Roger Federer et de Stanislas Wawrinka sur l’équipe de France, on prend les paris qu’on aurait certainement frôlé le jackpot des 100% ! A l’année prochaine !

Camilla Barbezat

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