Les entreprises suisses sont championnes du monde des TIC

• 20 avril 2015

Le virage numérique

Difficile aujourd’hui d’échapper au monde du numérique. Après le fax et les ordinateurs de bureaux, nous voici dans l’ère des bornes wifi, des téléphones intelligents et de l’info en continu.

Grâce aux supports numériques et à la puissance des réseaux, l’information est partout. TV, radio, panneaux publicitaires digitaux, newsletters, notifications téléphoniques, etc… tout un chacun est atteint par l’information quotidienne.

Nos nouvelles habitudes de consommation de l’information n’ont pas échappé aux entreprises suisses. Après le papier, le numérique permet un nouveau dynamisme, plus efficace et plus rapide, sur le plan de la de communication.

Les entrepreneurs au TOP avec les TIC

Les quoi ? Selon le dernier Rapport mondial sur les technologies de l’information et de la communication (TIC), la Suisse se classe comme le 6ème pays – juste devant les USA – qui maitrise le mieux les nouveaux outils numériques et digitaux en matière d’information et de communication.

En analysant 53 indicateurs individuels, les analystes du World Economic Forum ont classé 143 pays d’après leur environnement, préparation, utilisation et impact numériques.

Il en ressort que les entreprises suisses sont celles qui profitent le plus du digital et hissent ainsi le pays au premier rang mondial. Les investissements de beaucoup d’entreprises suisses dans les marchés de la biotech, medtech ou encore la fintech semblent avoir portés leurs fruits.

Fracture numérique entre secteurs privé et public ?

Si les entrepreneurs suisses sont les champions incontestés de la communication digitale et de l’info numérique, nos autorités publiques ne se classent que 48ème vis-à-vis de l’utilisation du numérique.

Cet écart entre entreprises privées et services publics s’explique par une différence au niveau des impacts de l’information proposée. Le travail de communication des entreprises exerce une grande influence sur l’économie suisse. L’impact économique du digital situe ainsi la Suisse au 3ème rang mondial.

A contrario, l’impact sur les aspects sociaux de l’administration publique, moins influente au niveau de l’économie, relègue notre pays au 34ème rang mondial. Cela ne veut pas dire que les autorités publiques sont moins compétentes ou efficaces que les entreprises ; elles maitrisent simplement moins bien les nouveaux outils numériques que le secteur privé et on plus de mal à se faire une place sur le marché de l’information.

Bonne nouvelle tout de même ; les technologies de l’information et de communication (TIC) peuvent toujours améliorer l’impact des activités de nos autorités publiques qui ont encore une marge de progression pour contribuer davantage à faire avancer la Suisse.

Image à la Une  : Philippe Henry, Flickr

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