Patrick Delarive: homme d’affaires reconnu, entrepreneur avant tout

Si on devait comparer Patrick Delarive à un objet, le plus approprié serait sans doute une boîte à outils.

Mais pas la boîte à outils genre « mon premier kit de Bob le bricoleur » ; non, ce serait plutôt une boîte du genre « atelier-garage de 108 m carré avec 327 options polyvalentes » !

Chef, conseiller, administrateur ou créateur d’entreprise, cet homme d’affaire vaudois accumule tant de casquettes différentes que le devis de son armoire à couvre-chef ne cesse d’augmenter. Il est ce qu’on appelle un « self made man », un gars démerde qui mise avant tout sur son ressenti personnel, sa créativité et son assiduité au travail pour construire sa vie professionnelle et développer ses projets dans de nombreux domaines.

Finance, immobilier, formation, hôtellerie, médias, musique, tourisme,… Patrick Delarive est tellement polyvalent qu’on le soupçonne d’avoir percé les secrets de l’ubiquité. En tout cas, au vue de ses multiples réussites, il est clair qu’il détient au moins la pierre philosophale.

Une « success story » à la Donald Trump

Apprenti à la Banque populaire de Lausanne, il rejoint ensuite Crédit Suisse et se retrouve cadre à 25 ans déjà. Mais deux ans plus tard, il démissionne pour se mettre à son compte. En autodidacte, il joue les gestionnaires pour parvenir à ouvrir différents bureaux en Bosnie, Serbie, Bulgarie ou encore en Russie. Puis, il ouvre sa petite entreprise de gestion de fortune.

Après une courte mais très fructueuse collaboration avec la banque Raymond James, l’insatiable entrepreneur démissionne à nouveau afin de diversifier ses activités, notamment dans l’immobilier, et lance en 1995 le « Delarive groupe ».

Ayant fait fortune dans la finance et l’immobilier, l’entreprise de Delarive a acquis ses titres de noblesse dans le domaine du conseil financier et soutient aujourd’hui des centaines d’entrepreneurs. L’homme d’affaires a toujours su innover – et très souvent au bon endroit au bon moment – et varier ses domaines d’activités. On lui doit entre autre l’ascension de Bastian Baker ; rien que ça !

La D.Academy : la nouvelle école qui fait bouger les entrepreneurs

Fort d’un quart de siècle d’expérience dans de multiples domaines et dans une dizaine de pays, l’entrepreneur s’engage aujourd’hui plus activement dans la formation. Déjà professeur à la HEC de Lausanne et conférencier très sollicité, Patrick Delarive a décidé, comme à son habitude, de faire les choses à sa manière en lançant la D.Academy, une école un peu particulière destinée à tous ceux qui rêvent d’entrepreneuriat.

Sa philosophie : on apprend davantage, mieux et plus rapidement en partageant et en échangeant ses expériences, bonnes ou mauvaises, qu’en gardant la tête dans ses bouquins pendant 3 ans d’études. Sa formule : des formations accélérées de 1, 2 ou 3 jours maximum, sans prérequis, qui vulgarisent et expliquent le fonctionnement de l’immobilier, la gestion des marchés boursiers et financiers ou encore des réseaux sociaux. Il propose également des cours de coaching et des cours express pour créer son entreprise en 24h ! L’objectif ?

« C’est d’abord de stimuler l’intelligence émotionnelle des entrepreneurs pour libérer et optimiser leur potentiel créatif !  »

Patrick Delarive entend faire sortir son auditoire de sa zone de confort pour les forcer à penser « out of the box », la meilleure façon de faire sortir les idées qui feront bouger la Suisse de demain.

Bousculer les idées reçues, sortir des rails académiques, se donner toujours plus, oser ; telles sont les valeurs que l’entrepreneur romand veut transmettre et partager avec le plus grand nombre. Et comme dans beaucoup de milieu, l’anglais domine les cours et abolit par la même occasion la barrière de rosti. Les futur-e-s entrepreneur-se-s suisses sont prévenu-e-s !

   

Coup de coeur du prochain cours à suivre prévu prochainement: « Comment apprendre des meilleurs » avec Jean-Claude Biver/Hublot, Laurent Haug d’Anthemis Group et Pascal Meyer, Loutre in Chief chez QoQa.ch.

Rostigraben

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