Une IPO qui fait du bruit
47,2 millions de dollars, c’est la somme qu’espère lever l’entreprise lausannoise AC Immune dans le cadre de son entrée prochaine au NASDAQ, la Bourse américaine des valeurs technologiques.
Cette IPO (Initial Public Offering), doit permettre de faire grimper le capital-actions de l’entreprise (jusqu’à 53’941’498 titres). Le prix d’une action devrait avoisiner les 12 dollars.
Il y aurait là de quoi en contenter plus d’un, puisque le produit de cette opération doit également servir à financer la production de nouveaux vaccins thérapeutiques contre la maladie d’Alzheimer.
Une contribution de valeur
AC Immune, société lausannoise fondée en 2003 par Andrea Pfeifer, contribue depuis des années à améliorer la qualité de vie des personnes souffrant de maladies neurodégénératives, avec une ligne de recherches plus spécifiquement axée sur la maladie d’Alzheimer, par le biais de différents centres de recherches et de production.
Son entrée en bourse vient directement combler le besoin de soutien de leurs derniers travaux, notamment le développement et la commercialisation de divers produits thérapeutiques et de diagnostic visant directement la maladie d’Alzheimer, dont on estime aujourd’hui à plus de 119’000 le nombre de personnes atteintes en Suisse.
La société développe également un vaccin qui cible la protéine Tau, responsable de la dégénérescence neurofibrillaire, ce qui correspond à l’accumulation anormale de fibre nerveuse dans certaines régions du cerveau. Cette pathologie peut s’aggraver jusqu’à entraîner la mort des neurones.
La lancée suisse
Si AC Immune a déjà réussi à lever 126,7 millions de francs depuis sa création, son entrée au NASDAQ marque un tournant dans l’histoire de cette société qui comptabilise aujourd’hui tout un panel de partenariats prestigieux, notamment Roche, Janssen Pharmaceutical ou Biogen.
L’entreprise vaudoise suit ainsi le tracé d’entreprises suisses telles qu’Auris et Symetis, toutes deux ayant effectué leur IPO entre 2014 et 2015. Une bonne nouvelle pour les autres start-up candidates au poste, qui, soit dit en passant, ne manquent pas.
L’expertise des Suisses dans le domaine pharmaceutique et le nombre toujours grandissant des investisseurs de l’autre côté de l’Atlantique permet de justifier un certain optimisme de la part de l’entreprise, qui conserve sa vision de devenir le leader mondial dans le domaine des traitements personnalisés des maladies neurodégénératives.
Image via Flickr
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