Me défier ?

Quel artiste a des photos de lui travesti en vente sur Ebay ? Les lamantins vont-ils dominer le monde ? Comment s’appelle le 4ème membre des Beatles, celui qu’on a souvent tendance à oublier ? Quel est le point commun entre bière et cannabis ? Quel acteur a « rapé » au festival de Cannes ?

Pour tester votre culture générale, c’est bien le type de questions fun, décalées et souvent en rapport avec l’actualité que vous propose chaque jour QuestionMe. Un petit quizz quotidien qui ne prend que deux minutes, qui vous apprend quelque chose sur la vie, qui vous fournit un sujet de discussion pour le train ou pour l’apéro et qui vous donne la patate.

C’est le délire de base de quatre potes romands, étudiants en Sciences Po et à HEC Lausanne. C’est alors qu’en novembre 2014, QuestionMe devient un vrai site web, destiné aux 18-30 ans, qui offre à chaque participant la possibilité de gagner des bons de réduction dans un commerce de Genève, Lausanne ou Neuchâtel (la Suisse allemande et le Tessin c’est pour bientôt?) pour des fringues, du pinard, un resto, des soins, une partie de bowling, etc.

Comment gagner un bon ? En trouvant les bonnes réponses au fameux quizz !

Bon les gars… et si on a foiré le quizz du jour on fait quoi ?

« Il y a heureusement le tirage au sort du jour, et même celui de la semaine pour gagner d’autres bons ! Sympa, hein ?! »

De l’apéro à l’entrepreneuriat

Comme pour beaucoup d’idées, de concepts et de start-up romandes, QuestionMe est née à l’heure de l’apéro. Ce jour-là, dans un bar lausannois, Antoine, Benjamin, Joseph et Vincent commandent une première tournée. Pas trop d’idées… Une deuxième. Mmm,… ça commence à venir. Une septième, l’affaire est dans le sac ! Ou presque. On n’est qu’en septembre 2013.

Les acolytes croient en leur idée et passent plusieurs mois à la mettre au point, comme un bon plat de rostis. Maintes réflexions, études et schémas en tout genre quelques semaines plus tard, les quatre potes présentent leur projet au concours START Lausanne qui récompense l’idée la plus ingénieuse en lui donnant les moyens de se transformer en start-up.

Deux minutes pour pitcher son idée, cinq pour présenter son business plan et vingt face à un jury pour prouver que votre équipe est plus soudée et motivée que jamais et que votre projet peut vous amener aussi loin que ces types situés dans une autre vallée.

C’est alors que QuestionMe réussit à convaincre. Ayant remporté le prix de 30’000 francs pour lancer le délire, puis passer un été à développer le site avec une agence web locale, le quizz est en ligne le 17 novembre 2014 ! De quoi avoir le sourire.

QuestionMe, la réponse à quel besoin ?

Même si on apprend plein de trucs délirants et inédits à travers les questions improbables de QuestionMe, la visée est davantage divertissante que pédagogique. Mais QuestionMe apporte bien plus que quelques questions qui font marrer. Antoine, Benjamin, explications ?

« QuestionMe offre un moyen abordable et décalé aux PME de se faire connaître auprès d’un public jeune. De plus, même si personne ne reçoit encore de salaire, nous recrutons des étudiants à la recherche d’une première expérience professionnelle ou d’une expérience start-up et leurs donnons l’occasion d’apprendre sur le terrain en même temps que nous. Il s’agit donc aussi et avant tout d’une aventure humaine. »

Sympa de faire profiter les autres de votre réussite les gars ! Maintenant que vous êtes de vrais entrepreneurs, donnez-nous un avis sur la dynamique des start-up en Suisse. Vincent, Joseph ?

« Il y a encore trop d’entreprises qui perçoivent l’échec comme négatif alors qu’il fait partie intégrante de l’aventure start-up… »

C’est-à-dire ?

« Nous souhaitons que les entreprises suisses, et les hommes et femmes qui les font vivre, changent leur regard sur l’échec et les start-up afin d’inciter plus de jeunes à tenter l’aventure, quitte à rater. Car aujourd’hui encore, beaucoup hésitent par peur de ne pas trouver un emploi en cas d’échec. Changeons d’état d’esprit ! »

On vous a entendu les gars. Merci, merci !

Avis à ceux qui hésitent encore, il ne vous reste plus qu’à demander conseil à ces nouveaux potes puis d’aller prendre l’apéro avec les plus vieux, de croire en ces idées qui vous animent chaque matin, de les concrétiser, de délirer et d’imaginer le concept qui fera avancer la Suisse de demain !

Et n’oubliez pas d’en parler à Rosti.

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