Rosti-flash du 15 juillet 2015

Un rappel de l’actualité qui fait avancer la Suisse, réchauffée de la veille mais positive et dorée à point, pour vous donner le sourire dès le matin.

ON PREND UNE DOUCHE ?

Voilà 150 ans que le premier alpiniste a posé un pied sur le sommet du Cervin qui culmine à 4’478 mètres d’altitude. Conquis par le Britannique Whymper et sa cordée de 6 alpinistes – dont deux guides suisses –, la montagne devenue la plus célèbre du pays a attiré des milliers d’alpinistes du monde entier depuis 1865. Alors le Club alpin et la bourgeoisie de Zermatt ont du trouvé des solutions pour loger tous ces aventuriers en pleine ascension.

Depuis 1880, la Cabane du Hörnli trône à 3’260 mètres d’altitude et accueille ceux qui se lancent à la conquête du Cervin. Après plus d’un siècle d’exploitation, elle méritait bien un petit, ou plutôt un grand rafraîchissement. Inaugurée hier, la « cabane Hörnli » compte quelques 130 places. Elle est désormais équipée d’une douche et peut compter sur des panneaux solaires pour assurer la moitié de ses besoins en énergie.

Le saviez-vous

Parmi les 130 invités réunis hier à la nouvelle Cabane Hörnli, l’ancien Conseiller fédéral Adolf Ogi a partagé son amour pour la montagne et donné quelques anecdotes croustillantes sur ses expériences alpines. Fils de guide de montagne, Adolf Ogi est lui aussi montagnard. Par deux fois, l’ancien Conseiller fédéral a gravi le Cervin, en 1959 et 1990.

Source d’inspiration incontestable, la montagne est pour lui propice à la réflexion. C’est ainsi qu’il avait invité, lors de son année de présidence, le Conseil fédéral à causer budget sur la pointe du Schilthorn.

BIENVENUE À CUL DE CHIEN

Entre les villages, les ruisseaux, les collines ou encore les arrêts de bus, la Suisse compte une foule de noms géographiques à consonances plutôt atypiques voire carrément loufoques. L’Office fédérale de topographie, Swisstopo, recense aujourd’hui plus de 300’000 noms et appellations. Cette base de données est désormais disponible en ligne.

Vous pourrez donc découvrir où se situent « Pissevache », « Fin du monde », « Chaudière d’Enfer » ou encore « Sexe rouge ». À travers les applications ludiques développées par Swisstopo, il est aussi possible de recenser le nombre de noms liés, par exemple, à des parties du corps comme « Dents », « Têtes » ou « Pieds ». On vous laisse soin de découvrir ces merveilles de nomenclature !

IL SE PASSE QUELQUE CHOSE AU CERN

« Dans la famille des quarks, je demande le pentaquarks ». Jusque-là, on postulait leur existence. Mais jamais on n’avait réussi à les observer. Grâce à l’accélérateur de particules (LHCb) du CERN, les scientifiques ont enfin pu admirer pour la première fois hier des particules appelées “pentaquarks“ et ainsi prouver qu’elles existent. C’est quoi ces trucs ?

Les quarks sont les constituants fondamentaux des protons et des neutrons qui composent toute molécule. En général, ces quarks se regroupent par « trouple » – un couple de trois – pour former un proton ou un neutron. Mais parfois, d’autres configurations sont possibles; ce que prouve les pentaquarks, composés de 4 quarks et d’un anti-quarks.

Rostigraben

C’est l’Américain Murray Gell-Mann, prix Nobel de physique en 1969, qui avait proposé le premier une distinction entre les particules selon la configuration que prenaient les quarks qui les composaient. D’un côté les « baryons » comptent 3 quarks, de l’autre, les « mésons » sont composés de paires quark-antiquark.

Une belle avancée pour la physique des particules. Voilà 50 ans qu’on était à la recherche de cette configuration atypique appelée pentaquarks. Reste encore à essayer de comprendre comment le fameux boson de Higgs, encore plus petit que les quarks, s’assemble pour former les quarks. Avec ce jeu de poupées russes, on n’est pas encore sorti de l’auberge (espagnole).

UN KICK À 130’000 FRANCS POUR UNE PRISE DE SANG

Finaliste du concours Venture Kick, Lucentix a remporté hier une somme de 130’000 CHF. A considérer la révolution amenée par Lucentix, on comprend l’emphase du domaine médical. Cette start-up de l’EPFL a mis au point un mini laboratoire portable permettant aux patients d’effectuer eux-mêmes de mesures médicales à partir d’une seule goutte de sang ou d’un échantillon de salive.

Grâce à une nouvelle technologie de biocapteurs adaptée dans un petit « kit » médical aussi grand qu’un carte de crédit, plus besoin d’aller à l’hôpital pour faire sa prise de sang. Depuis son canapé, en voyageant en train ou en tondant sa pelouse, il est désormais possible d’envoyer les résultats de ses analyses de sang à son médecin via son Smartphone.

L’équipe Rosti

Grâce à Lucentrix, plus besoin de mobiliser tout un labo, du matériel onéreux et un personnel qualifié pour effectuer des tests sanguins. Économie de temps et d’argent, ça c’est sûr. Et pour le personnel; à voir le travail de fou qu’effectuent les médecins, il est difficile à croire que cette technologie remplacera les professionnels. Bien au contraire, elle ne fait que les épauler et leur faciliter la tâche.

Besoin du kick financier pour décoller, VentureKick c’est par ici. Besoin de vous faire entendre ? Le kick écrit par Rosti c’est par ici.

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