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Tous les jours, Rostigraben vous propose une poêlée d’actualité positive, réchauffée de la veille mais dorée à point, pour vous donner le sourire – et la patate – dès le matin.

Des organes en impression 3D

L’entreprise InSphero AG, basée à Zurich, est connue comme le leader mondial du développement des cultures 3D de tissus organiques micro-cellulaires. OK, mais ça sert à quoi ? En imprimant des cellules en 3 dimensions, il est possible de créer artificiellement des organes comme le foie, le cœur, le cerveau et la peau – oui, la peau est aussi un organe – qui serviront de “cobayes“ pour tester des médicaments mais aussi pour modéliser certaines maladies comme le cancer.

Cette spin-off de l’EPFZ et de l’Université de Zurich a annoncé hier un investissement de 20 millions de francs destiné à de nouveaux bureaux basés à Zoug. InSphero AG détient 7 des 10 plus grandes entreprises pharmaceutiques mondiales actives dans les technologies de développement micro-cellulaires.

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Avant de faire ingurgiter à des patients des médicaments expérimentaux dont on ne peut prédire les effets avec certitude, il est aujourd’hui possible de les tester sur de “vrais“ organes qui n’ont pas de bouche pour crier leur douleur ni de bras pour en coller une aux médecins après qu’on leur ait annoncé que le traitement ne fonctionne pas.

Sérieusement, l’avantage réside d’abord dans la possibilité nouvelle de pouvoir observer l’impact de certaines maladies ou toxines sur les organes sans que des personnes – ou des rats de labo – ne souffrent. Et c’est toujours plus simple de créer un organe ex vivo que de poser un hublot sur le ventre des patients non ?

10 start-ups à l’assaut du marché chinois

Poêlée du 9 juillet : cultiver des organes en 3D, pénétrer le marché Chinois et embarquer pour le road trip de sa vieChine offre des opportunités infinies aux entrepreneurs suisses désireux d’élargir leurs services au niveau international. Alors pour augmenter la visibilité de la scène high-tech helvétique dans le pays le plus peuplé du monde, venturelab, en partenariat avec swissnex China, donne depuis 2014 la possibilité à 10 start-ups suisses d’analyser le marché chinois et d’y planifier une stratégie de développement.

Au mois d’octobre, les 10 équipes d’entrepreneurs retenues s’envoleront pour Shanghai, Beijing et Shenzhen afin d’y présenter leurs projets respectifs. Ces voyages entrepreneuriaux ont déjà prouvé leur efficacité puisque 72 alumni venturelab sont entrés dans le TOP100 des meilleures start-ups suisses.

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Parmi les finalistes du “venture leaders China 2015“, on retrouve la crème de l’innovation suisse dans le domaine des high-technologies. Avec notamment, des endoprothèses vasculaires, une technologie de production écologique de salades sous serre, des éoliennes, un système de détection de pathogènes dans l’eau, des batteries ion-lithium économes en énergie ou encore un microscope 3D.

Sinon, vous connaissez Wolfgang et Simon qui ont développé le concept du « prêt à manger » à Shanghai ? Et Teo Borschberg, fils du célèbre pilote de Solar Impulse, qui a innové dans les toilettes écolo en lançant un nouveau délire là-bas aussi? Leurs histoires sont sur Rostigraben.

Le road trip de votre vie

Vous aimez la route, vous avez regardé Easy rider et Thelma & Louis des dizaines de fois, vous n’avez pas peur de choper des escarres aux fesses et des cals aux mains à force d’avaler les kilomètres derrière votre volant ? Plus besoin de partir aux USA pour s’offrir le road trip de votre vie.

Randal Olson, un blogueur spécialisé dans l’analyse de données, a établi l’itinéraire optimal pour arpenter 50 lieux incontournables d’Europe en un temps record. Grâce à un algorithme complexe de son cru, Randal a calculé le parcours le plus court pour relier l’ensemble des pays du vieux continent. Au total, c’est 26’211 kilomètres qu’il vous faudra parcourir à travers 29 pays. Et il vous suffit de 14 jours de conduite ininterrompue pour boucler la boucle. Après, le blogueur vous conseille de prendre « au moins 3 mois ». Histoire de s’accorder une petite pause tout les 800km.

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C’est clair qu’il faut être motivé. Et caféiné à bloc pour faire autant de route en si peu de temps. Pas sûr non plus qu’un voyage aussi rapide vous permette de vous familiariser avec les différentes cultures et de partager des expériences avec nos voisins européens.

Mais l’idée de Randal Olson, davantage que d’inviter les gens à un marathon routier ininterrompu, est d’abord d’aider les voyageurs à planifier leur évasion en minimisant le nombre de kilomètres à parcourir pour visiter plusieurs lieux éloignés les uns des autres. Le blogueur a ainsi mis le code Python de son algorithme à disposition de tous. Pensez-y pour vos prochaines vacances.