Bill Gates, Digital Zurich 2025 et des bracelets face à la canicule

• 7 juillet 2015

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Retrouvez chaque jour la poêlée d’actualité de l’équipe Rosti, réchauffée de la veille et dorée à point pour vous donner la patate dès le matin.

GIVE ME THE BILL

Quand on est l’homme le plus riche du monde, on peut avoir un impact direct sur l’émergence de nouvelles technologies. Ça, Bill Gates le sait. Et cette année, il a décidé qu’il était temps de donner un coup de boost aux entreprises actives dans les technologies vertes.

Après avoir signé des chèques pour un montant de 2 milliards de dollars répartis entre une quarantaine d’entreprises, le fondateur de Microsoft a lancé un appel au financement pour la recherche dans le domaine des énergies renouvelables. Bill Gates invite en effet le gouvernement américain à investir massivement dans la recherche, comme il a pu le faire à travers le Projet Manhattan ou Apollo.

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C’est clair que les USA auraient les moyens d’accentuer leurs efforts dans la recherche de nouvelles technologies vertes. Quand on constate avec quelle passion le gouvernement de l’époque avait investi dans la bombe atomique (le fameux projet Manhattan), l’actuel pourrait tout à fait accélérer l’essor des énergies renouvelables. Mais bon, ils ont déjà pas mal de billes dans les énergies fossiles.

Du coup… pas sûr que l’environnement prime sur l’économie. Mais Bill Gates prouve néanmoins qu’on peut à la fois investir dans les énergies vertes et fossiles. Oui oui, d’après la déclaration d’impôts du milliardaire, 1,4 milliards d’investissement sont allés aux compagnies pétrolières en 2013. Après on peut toujours penser que Bill Gates soit réellement devenu écolo et qu’il lâchera l’industrie pétrolière ces prochaines années ?! Dans tous les cas, 2 milliards pour la « recherche verte », c’est déjà du lourd. Merci Bill !

10K POUR DES BRACELETS ELECTRONIQUES

Avec Geosatis, les détenus en cavale n’ont plus l’ombre d’une chance de ne pas retourner à l’ombre. Le président du Gouvernement jurassien a remis jeudi passé le prix de 10’000 à la start-up qui développe des bracelets électroniques de géolocalisation.

Active dans les domaines de l’électronique, des technologies de l’information et de la communication, de la robotique et du design, Geosatis prouve que le Jura est un canton favorable au développement de start-ups. Basée au Noirmont, Geosatis est également actif dans le domaine des montres connectées.

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Depuis 1986, ce prix est décerné tous les deux ans par le Gouvernement de la République et le Canton du Jura. Bien loin des nouvelles technologies 2.0, saviez-vous que le premier lauréat de ce prix était un fin gastronome et un amateur de fromage ? En effet, Nicolas Crevoisier avait remporté le premier prix pour avoir inventé… la girolle !

On ne sait pas si Nicolas avait une tête de moine, mais c’est dans tous les cas à lui qu’on doit ces fines lamelles de fromages formant de jolis cônes qui accompagnent nos apéros depuis plus de presque trente ans.

CA BOUGE À ZUUURI

La ville de Zurich pourrait devenir l’un des principaux centres d’innovation numérique d’Europe. C’est en tout cas l’objectif poursuivi par Marc Walder, PDG de Ringier AG et Président du comité de pilotage de « Digital Zurich 2025 ». Afin de faciliter l’émergence de start-ups et surtout de leur donner la possibilité de trouver des investisseurs, l’initiative zurichoise prévoit 5 mesures phares.

Les jeunes entrepreneurs pourront profiter d’un Sommet d’Investisseurs qui devrait avoir lieu en même temps que le Forum Économique Mondial de Davos, histoire de rencontrer des mécènes du monde entier. Un nouveau programme d’accélérateur de start-ups, une conférence numérique mondiale et une Académie créative et numérique seront également mis sur pied à Zurich. Enfin, DigitalZurich2025 soutiendra la participation de la Suisse en tant que pays partenaire au salon professionnel de 2016 à Hanovre.

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Il est temps de passer la barrière du rosti pour profiter de la dynamique favorable aux entrepreneurs qu’adopte la ville de Zurich. Avec un campus universitaire et une École polytechnique fédérale qui n’ont rien à envier à leurs voisins romands, le canton et la ville de Zurich misent sur l’entrepreneuriat suisse.

Et ils ont bien raison quand on voit le nombre d’idées innovantes qui émergent de cette petite métropole déjà considérée comme un pôle économique, financier, scientifique et artistique international. A propos, vous connaissez le projet de Can Olcer?

CANICULE VS PANNEAUX SOLAIRES

Vous l’avez sûrement remarqué aux nombreuses auréoles de chemises qui se promènent dans les rues, c’est la canicule. Par ses températures assommantes, on pourrait au moins se réjouir de la production d’énergie solaire. Sauf que les panneaux solaires sont paradoxalement moins productifs lors des grands pics de chaleurs.

Et oui, les cellules photovoltaïques souffrent elles-aussi du chaud puisque l’agitation thermique à l’intérieur de panneaux perturbe l’efficience du système. Et qui plus est, quand ils surchauffent, les panneaux solaires produisent beaucoup de chaleur dont on ne sait que faire.

L’EPFL a trouvé la solution

Pour éviter la surchauffe, des chercheurs de l’EPFL ont développé un matériau capable de modifier ses propriétés selon la température. Absorbant la chaleur du soleil jusqu’à un certain point, ce matériau agit comme un miroir en repoussant les rayons du soleil dès qu’il fait trop chaud.

Si ce matériau ne résout toujours pas la problématique de la surproduction de chaleur, il a le mérite de protéger les futurs panneaux solaires des températures excessives susceptibles de les endommager. Sinon, les gars de l’EPFL, ça vous dirait pas d’adapter ce matériau pour développer une combi spéciale canicule histoire que notre corps reste à une température décente ? Simple suggestion…

Envoyez-nous vos photos à top@rostigraben.ch

Bien cuite, pas assez cuite ? Comment était la poêlée d’aujourd’hui ? N’hésitez pas à commenter ou partager et passez une bonne journée.

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