Rosti-flash du 10 juillet

Tous les jours, Rostigraben vous propose une poêlée d’actualité positive, réchauffée de la veille et dorée à point, pour vous donner le sourire et la patate dès le matin.

RÊVONS DE SILICON VALLEY

Le Swisscom Startup Challenge a annoncé aujourd’hui le nom des 10 projets retenus pour la dernière phase de son concours. Seuls 5 des 10 finalistes auront la chance de s’envoler pour les USA où ils bénéficieront d’un « business accélération programme » dans la folle atmosphère de la Silicon Valley. Le géant bleu de la télécommunication offre également à ces start-ups actives dans les technologies de l’information, les big data, la FinTech, le e-commerce, la mobilité, l’e-health, les médias et la clean-tech, l’opportunité d’une collaboration future avec ses propres services.

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Parmi les projets retenus, on trouve une foule d’applications permettant de modéliser des appartements, d’augmenter ses chances de tomber enceinte, d’identifier les besoins et les problèmes en agriculture, d’organiser ses soirées, de payer ses achats, d’effectuer tout type de transactions financières, de sécuriser le contenu privé posté sur les réseaux sociaux, d’évaluer les besoins médicaux d’une population ou encore d’analyser le marché des applications mobiles. Et dans cette foule de projets innovants, on retrouve notre ami de chez BestMile, Raphaël et ses navettes autonomes. Bonne chance à vous tous.

Image : uberof202 ff, Flickr

RESPECT, AMITIE ET EXCELLENCE 2020

Les Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) de 2020 pourraient bien avoir lieu à Lausanne. Quelle ville mieux placée que la capitale olympique pour accueillir les futurs Usain Bolt, Michael Phelps et Roger Federer ? C’est en tout cas l’avis des responsables du projet qui estiment que la candidature de Lausanne est solide, financièrement saine et parfaitement en accord avec les trois valeurs de l’olympisme : respect, amitié et excellence.

Accueillir un tel événement à Lausanne serait une fantastique vitrine pour le sport suisse de manière générale mais aussi pour les nombreux talents que comptent les jeunes générations de sportifs. Le président bâlois de Swiss Olympic Joerg Schild estime que les JOJ apporteront également une « occasion de montrer en Suisse alémanique tout ce qui se fait en Suisse romande pour le sport ».

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Avec « seulement » 2 millions de budget, les JOJ constitueraient à coup sûr un projet fédérateur pour toute la Suisse. La décision du CIO sur l’attribution des Jeux sera annoncée le vendredi 31 juillet à 17h32 à Kuala Lumpur, en Malaisie. Peut-être que cet horaire aussi précis qu’une montre suisse est un bon présage pour Lausanne ? L’avenir nous le dira.

En tout cas, Lausanne a déjà tout prévu pour accueillir les centaines de jeunes sportifs d’ici 2020. Un nouveau bâtiment de 1’200 logements doit voir le jour sur le campus de l’EPFL. Si la candidature de Lausanne est retenue, le « Vortex » pourrait d’abord héberger le village olympique en janvier 2020 avant de voir affluer les centaines d’étudiants en mal de logements. Devisé à 175 millions, cet énorme bâtiment circulaire de 140 mètres de diamètre devrait ouvrir ses portes en 2019 pour répondre à la demande toujours croissante de logements estudiantins.

DES POLICIERS-HIPSTERS EN FRANCE

Il le négociait depuis plus de 2 ans. Le syndicat Unité SGP de la Police française a annoncé mercredi dernier avoir enfin réussi à obtenir la révision d’un règlement datant de 1974 qui interdisait aux « agents de la paix » de porter la barbe ou d’arborer des tatouages. Et oui, jusqu’à cet été, le port de la barbe devait se justifier par un certificat médical – non non, vous ne rêvez pas – qui prouvait « le besoin » d’avoir des poils au menton. Ça laisse presque sans voix. Depuis le 17 juin dernier, la barbe est à nouveau autorisée du moment qu’elle est « compatible avec le port de l’équipement ». Les tatouages sont également tolérés pour autant qu’ils ne présentent aucun caractère raciste, politique, religieux ou xénophobe.

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Si vous allez faire un tour chez nos voisins français ces prochains mois et que vous vous faites arrêter sur la route par un barbu tatoué en uniforme de flic, ne vous étonnez pas. C’est juste un policier qui vit avec son temps. Ou plutôt, un policier qui rattrape son temps. Car si le style « hipster » est maintenant à la mode, la culture « type » est encore plus vieille que le règlement interdisant aux policiers de porter la barbe. Et oui, les premiers hipsters ont vu le jour aux USA dans les années 40 déjà. A ce propos, vous connaissez David Bloch ?

ON FAIT QUOI CE WEEK-END? 

La Plaine de Plainpalais à Genève accueille ce weekend plus de 120 athlètes en culotte de jute qui s’affronteront à l’occasion de la 131ème Fête romande de lutte suisse. C’est dimanche matin, après les Aubes musicales, que les meilleurs lutteurs effectueront les premières passes sur les 4 traditionnels ronds de sciure.

Les deux champions de la dernière Fête fédérale de lutte qui a eu lieu à Berthoud en 2013, les Bernois Matthias Glarner et Matthias Siegenthaler, sont particulièrement attendus. La Suisse romande peut néanmoins compter sur les huit lutteurs de Carouge, l’unique section genevoise de lutte. Tradition oblige, le vainqueur de la fête rentrera avec un taureau. Mais c’est top ça !

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A côté des corps transpirants qui se chargent les uns les autres avec ardeur, la Fête romande de lutte suisse met en lumière un pan bien plus large du folklore national. Durant la journée de samedi, vous aurez non seulement l’occasion de vous initier à la lutte mais aussi de découvrir comment on fabrique une meule de fromage, de profiter des charmes de la musique traditionnelle suisse avec le Chœur de la confrérie de la Gruyère ou encore, le soir venu, de danser sur le concert de yodel-électrorock de Sonalp.

Et si vous manquez cette manifestation typiquement suisse qui a lieu chaque année dans un canton différent, sachez que le prochain grand rendez-vous de la lutte suisse, c’est déjà en 2016. Organisée tout les 5 ans, la grande Fête fédérale de lutte aura lieu à Estavayer-le-Lac, dans le canton de Fribourg. Sortez vos agendas.