Kepler-452b, la dernière exoplanète découverte par nos amis de la NASA

• 27 juillet 2015

« Un pas de plus vers une Terre 2.0 »

Elle répond au doux nom de Kepler-452b. Découverte par un satellite de la NASA, cette nouvelle exoplanète gravite en 385 jours autour d’une étoile qui ressemble énormément à notre soleil. Il s’agit de la première exoplanète à présenter autant de caractéristiques similaires à la notre.

Ceux qui rêvent de coloniser une autre sphère galactique sont déjà en train de préparer leurs valises. Mais au fait, c’est quoi une exoplanète ?

Il s’agit simplement d’une planète située hors du système solaire qui, comme la Terre, gravite autour d’une étoile. Et l’étoile de Kepler-452b n’a rien à envier à la notre. 10% plus grosse et 10% plus brillante que le soleil, elle a aussi plus de 6 milliards d’années, soit 1,5 milliard de plus que notre astre.

Dans une « zone habitable »

Autrement dit, la NASA a découvert une planète plus grande que la Terre avec un soleil plus vieux et plus puissant. Mais la bonne nouvelle qui donne la patate aux astronomes, c’est que la distance entre cette exoplanète et son étoile est quasi identique à celle entre la Terre et le soleil. Du coup, Kepler-452b se trouve dans une « zone habitable », c’est-à-dire une zone où de l’eau sous forme liquide pourrait être présente à la surface de la planète et permettre ainsi une forme de vie.

Pour John Grunsfeld, directeur adjoint de la NASA, la découverte de cette nouvelle exoplanète représente « un pas de plus vers une Terre 2.0 ».

Délocaliser l’espèce humaine de sa Terre natale vers une autre planète d’un autre système solaire, c’est l’une des « solutions » envisagées par les scientifiques pour échapper au cataclysme environnemental engendré par l’activité humaine.

Changer de planète, la solution ?

Oui, sur notre planète, on fout le bordel. D’après le rapport du WWF de mai dernier, si tout le monde vivait comme un Américain, il faudrait aujourd’hui 4 planètes pour répondre aux besoins de l’humanité. Et la Suisse a aussi son rôle à jouer puisqu’elle est classée au 24ème rang mondial pour son empreinte écologique par habitant. Alors quoi ? On envoie trois Suisse sur quatre sur une autre planète ?

Le hic, c’est que Kepler-452b est situé à quelques 1400 années-lumière de la Terre. Pas sûr que changer de planète soit vraiment une façon de régler les problèmes de croissance démographique, d’urbanisme et de surconsommation. Qu’on le veuille ou non, il faut agir pour préserver notre planète si on souhaite que les générations à venir n’aient pas que Kepler-452 comme perspective de vie. Assez vite, pas assez vite? Les mentalités évoluent vers plus de prise de conscience et de responsabilité. On peut compter sur quelques grands noms pour montrer l’exemple.

Pour n’en citer qu’un parmi d’autre, mercredi 22 juillet, Leonardo DiCaprio a réussi à lever 40 millions de dollars pour préserver les derniers espaces sauvages de notre planète. Merci Leo. Notre planète mérite encore qu’on s’y intéresse.

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