Fusion, l’incubateur de fintech genevois qui a ouvert ses portes à dix start-up

• 12 octobre 2015

Un profil ouvert à l’international

Elles sont là, toutes fraîches et prêtes à conquérir le monde. C’est du moins ce qu’espèrent tous les joueurs de la partie. Le nouvel incubateur de FinTech – ce monstre bizarre dont on vous parle ici, basé à Genève, porte le doux nom de Fusion.

Ouvert en février dernier, il vient de finir son processus de recrutement et accueille 10 nouvelles start-up dans son giron. Pas moins de 100 candidatures venant de 37 pays à travers le monde ont été reçues. Plus de la moitié proviennent de Suisse et d’Europe mais on retrouve avec surprise un fort taux de candidatures africaines – 11%, plus que l’Asie et le Moyen Orient.

Les domaines représentés sont variés et sont à l’image de l’ensemble de la FinTech : e-Banking, gestion des portefeuilles, gestion des risques, systèmes de paiements, trading, immobilier, assurances, gestion des données … Le potentiel est élargi.

Dix heureux élus

Les horizons sont différents. les origines aussi : les 10 petits nouveaux proviennent de 7 pays différents. Après une rude sélection et de nombreuses hésitations, le verdict est tombé: on retrouve un assistant de gestion de fortune pour le marché chinois, une solution de sécurité qui fait son chemin où le jeu consiste à scanner vos veines ; mais aussi une plateforme de trading en ligne pour des monnaies digitales..

Vous l’aurez compris, Fusion sélectionne large et investit dans des secteurs où la Suisse est déjà à la pointe, comme la gestion de portefeuilles, la sécurisation des données et la gestion des risques.

Pour consulter la liste la liste des 10 heureuses start-up qui prendront leurs quartiers dans la cité de Calvin pour les 12 prochains mois, vous pouvez le faire ici.

Fusion en route vers l’infini et au delà 

Né sous l’impulsion de Polytech Ventures – proche de l’EPFL, Fusion achève sa phase de maturation en commençant son programme d’incubation. Rien n’est gagné mais la société peut se targuer de quelques atouts : de nombreux partenariats avec des leaders de secteurs pour chapeauter les petits nouveaux pleins d’énergie et de potentiel.

À l’image de Capco et de Kudelsky Security pour la partie technologique, des cabinets d’avocats spécialisés dans les nouvelles technologies seront de la partie, mais aussi des partenaires académiques comme l’IDIAP. Les entrants seront donc coachés et aidés sur tous les domaines, de la recherche de sponsors au mentoring. Ces toutes jeunes entreprises ont un an pour faire leurs preuves et s’envoler du nid.

Le défi est à relever mais pour l’instant, elles ont bien des chances de leur côté.

L’équipe Rosti

Image de OMAR-DZ, Flickr

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